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Le discours de Nicolas Sarkozy après les régionales passé au traducteur de novlangue de droite décomplexée…

Submitted by on 25 mars 2010 – 15 h 15 minOne Comment
Le discours de Nicolas Sarkozy après les régionales passé au traducteur de novlangue de droite décomplexée…

Nous avons passé le discours de Nicolas Sarkozy – après l’échec cuisant de l’ aux – dans notre logiciel de traduction automatique de novlangue de droite décomplexée. Le logiciel a rajouté quelques phrases oubliées par l’orateur.


Mes chers compatriotes,

Lors des élections régionales vous avez élu ceux qui vont diriger nos régions. Il s’agissait certes d’un scrutin local.

Et donc, je ne me sens pas du tout visé par le résultat du vote.

Mais par vos choix et par l’abstention qui a atteint un niveau extrêmement élevé, vous avez voulu exprimer ce que vous ressentiez dans un contexte de , de crise financière, de crise agricole, qui rend si dure la vie quotidienne de tant d’entre vous.

Mais pas beaucoup d’en nous.

Mon devoir est d’entendre ce message.

Sans quoi, je vais aussi perdre les élections de 2012.

Mes chers compatriotes, vous m’avez élu pour sortir notre pays de l’immobilisme qui l’empêchait d’entreprendre les nécessaires que tous les autres pays mettaient en œuvre.

Je schématise et je globalise, mais mes communicants ont insisté. Bien entendu il ne s’agit pas de tous les autres pays et ces réformes, ce sont celles que préconisent mes amis. D’ailleurs, on en avait parlé au Fouquet’s.

Nous avions accumulé beaucoup de retards, un retard qui mettait en danger notre prospérité, notre cohésion, notre place dans le monde. J’ai pris l’engagement de combler ce retard.

Pour ce qui est de la prospérité, je l’avoue, ça n’a pas marché pour le pouvoir d’achat de « tant d’entre vous ». En revanche, vous noterez que les entreprises du CAC 40 ne s’en sortent pas trop mal.

Depuis trois ans beaucoup de réformes ont été mises en œuvre.

Beaucoup. Vraiment. Plein. J’en veux pour preuve que bien peu nombreuses sont celles qui ont été bouclées.

Elles ont demandé à nombre d’entre vous une somme considérable d’efforts, elles ont, j’en ai bien conscience, bousculé bien des habitudes.

Pour nombre d’entre vous. Mais pas pour nombre d’entre nous. (petit rire sardonique).

Elles ont fait naître des incertitudes, parfois même des angoisses. Vous avez souvent le sentiment que ces réformes n’ont pas changé votre vie quotidienne.

Certains diront avec le mauvais esprit qui les caractérise, que votre quotidien a empiré à cause de ces réformes. Mais ils ne peuvent pas le prouver.

La crise, ajoutant ses difficultés, a empêché de voir les effets positifs de tout ce qui a été accompli.

Et j’vais vous dire, au fond, c’est pas si mal qu’il y a ait eu cette crise dans s’pays. Pass’que si il n’y avait pas eu cette crise, et si  les effets positifs s’étaient pas vu non plus, qu’est-ce qu’on aurait pas dit, hein…

Je comprends votre impatience. Je me dois d’y répondre.

Comment, je ne sais pas trop, mais je vous promets d’y réfléchir. Dès que j’ai un moment parce que vous le savez bien, mon agenda est très chargé.

Mais mes chers compatriotes, rien ne serait pire que de changer de cap du tout au tout, en cédant à l’agitation propre aux périodes électorales.

En plus, ça voudrait dire que j’me suis trompé. Et ça, j’vais vous dire, ça risque pas d’arriver.

Les conséquences économiques et sociales de la crise financière, la nécessité de tirer les leçons de ce qui s’est passé, exigent du sang-froid.

Or, vous le savez, c’est une de mes qualités premières, le sang-froid. Je suis posé, calme, zen.

C’est le rôle du Président de la République d’assurer la stabilité, la continuité, de fixer une ligne et d’éviter les à-coups.

Faut bien que je serve à quelque chose, hein…

Il y a des choix sur lesquels nous devons faire preuve de constance.

Nous devons continuer les réformes. Arrêter maintenant ce serait tout simplement ruiner les efforts accomplis.

Ou pas. Mais je l’avoue, je peux bien me dédire sur une réforme, pas sur toutes. Je vais pas passer pour un con non plus hein.

Vous m’avez fait confiance pour moderniser la France.

Je tiendrai mes engagements.

Vous allez voir ce que vous allez voir. Bien sûr je l’avais dit en 2007. Bien sûr je ne les ai pas tenus. Mais ça va venir. Ayez confiance.

La crise ne doit pas nous inciter à ralentir, mais au contraire à aller plus loin afin de construire un nouveau modèle de croissance.

Tous les instituts de prospectives, la communauté européenne le disent : la France va exploser, niveau croissance, dans les deux ans à venir.

Nous avons fait depuis trois ans le choix de la compétitivité, le choix du travail.

Souvenez-vous : travailler plus pour gagner plus !

C’est un choix absolument capital.

Pour nous. Pas forcément pour « beaucoup d’entre vous », mais ce n’est pas l’essentiel.

Nous l’avons fait parce que notre priorité absolue c’est l’emploi.

Et vous l’avez vu, le est l’une de mes plus belles réussites.

Nous devons continuer à alléger nos charges sur le travail et sur l’investissement, nous devons continuer à refuser toute augmentation d’impôts.

Je vous donne un exemple… La défiscalisation des heures supplémentaires. Oui, bon…

Nous avons fait le choix de la production, le choix de l’industrie, le choix de l’investissement. Nous devons continuer à investir dans l’innovation, dans la recherche, dans nos universités.

C’est la seule façon de protéger nos emplois, c’est la seule façon de garder nos usines, c’est la seule façon de préserver nos agriculteurs, notre mode de vie, notre protection sociale.

Nous avons fait le choix de ne laisser personne sur le bord de la route.

D’ailleurs je l’avais dit avant l’élection présidentielle : “Je veux si je suis élu, président de la République, que d’ici 2 ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir”.

200 morts dans la rue en 2007, quelque 338 morts dans la rue en 2008. En même temps, s’ils se levaient tôt, ces gens-là, il pourraient travailler plus pour gagner plus, non ?

Tout ce qui pouvait être mis en œuvre pour protéger les effets du chômage a été entrepris.

Et il le fallait parce que le chômage, même si j’ai dit le contraire il y a peu, il n’est pas près de baisser drastiquement.

Cette politique nous a permis de mieux traverser la crise que la plupart de nos partenaires. Elle nous permettra de mieux profiter de la reprise.

Si elle arrive…

Nous avons fait le choix depuis trois ans de refuser le sectarisme.

Read my lips : avec l’UMP : pas de sectarisme.

La France a une tradition de divisions, d’affrontements parfois violents. Mais la France n’est grande, n’est forte que lorsqu’elle est rassemblée et lorsqu’elle est unie. Je me suis engagé à ce que tous les leviers de l’Etat ne soient pas confisqués par un seul parti politique.

D’ailleurs, vous l’avez vu, je n’ai jamais fait bénéficier mes amis des moyens que me confèrent ma fonction. L’affaire de la nomination de mon fils Jean à l’EPAD, de la nomination de Henri Proglio à EDF ne sont que des sujets de polémique construits de toutes pièces par mes adversaires.

C’est ma responsabilité de veiller à la pluralité des opinions et que cette pluralité des opinions soit respectée dans le choix des femmes et des hommes appelés à exercer des responsabilités. J’avais promis lors de ma campagne électorale une République irréprochable et une Démocratie exemplaire, c’est l’intérêt de notre pays, c’est mon devoir de continuer sous le signe du refus de l’esprit partisan et du sectarisme.

Les réformes, la politique économique, la République irréprochable, ce sont des choix qui exigent de la constance qui doivent s’inscrire dans la durée. Notre pays a trop souffert des hésitations, et des changements de cap incessants.

C’est pourquoi j’ai décidé de donner l’exemple dès aujourd’hui en annonçant le report sine die de la taxe carbone.

Mais il y a aussi, j’en ai bien conscience, des sujets qui ne peuvent plus attendre.

Bon, le chômage je le met de côté parce que c’est trop compliqué. L’équité et la justice pour tous, on verra un peu plus tard. Il y a des choses plus prioritaires :

Nous ne pouvons plus attendre pour résoudre la crise sans précédent à laquelle est confrontée notre agriculture et qui suscite une véritable angoisse dans nos campagnes.

Amis agriculteurs qui avez été tenté lors de cette élection par le Front National, dressez l’oreille, je vous parle.

Je le dis clairement : je suis prêt à aller à une crise en plutôt que d’accepter le démantèlement de la Politique agricole commune, plutôt que d’accepter que soit laissée la spéculation le soin de fixer de façon erratique des prix agricoles qui ne permettraient plus à nos agriculteurs de vivre décemment du fruit de leur travail.

Et si vous ne votez pas pour moi en 2012, vous n’aurez probablement pas quelqu’un d’aussi déterminé à vos côtés.

Je ne laisserai pas mourir notre agriculture alors que la question de l’autosuffisance et de la sécurité alimentaire est devenue cruciale, et que tant de femmes, d’hommes et d’enfants dans le monde meurent de faim.

Nous ne pouvons plus attendre pour nous occuper du financement de nos retraites menacées par un déficit qui ne cesse de se creuser. Mes chers compatriotes, je connais votre inquiétude sur l’avenir de nos retraites. Et je sais la sensibilité du sujet, mais mon devoir de chef de l’Etat est de garantir que nos retraites, vos retraites, seront financées.

Ne craignez rien. N’ayez pas . Je m’engage. Comme quand je vous ai dit que je voulais être le président du pouvoir d’achat.

Je ne passerai pas en force.

Ce n’est pas mon genre.

Le temps qu’il faut sera donné à la discussion avec les partenaires sociaux.

Bien entendu, comme souvent, il se pourrait que j’annonce ma décision avant que les commissions montées pour réfléchir aient rendu leurs avis.

Mais je vous promets qu’avant six mois les mesures nécessaires et justes auront été adoptées. J’appelle chacun sur un sujet de cette importance à abandonner les postures partisanes.

En clair : arrêtez de me contredire. Ne sont pas partisanes que mes opinions.

La santé, c’est un sujet de préoccupation pour chacun d’entre vous. Depuis trois ans l’essentiel de nos efforts a porté sur l’hôpital et les personnels hospitaliers.

C’est pourquoi nous avons martelé qu’un fonctionnaire sur deux partant en retraite ne devait pas être remplacé. C’est pourquoi l’AP-HP a annoncé la réduction de 200 à 4000 postes d’ici 2012.

Le temps est venu d’attacher la même attention à la médecine de proximité. Je sais les difficultés auxquelles les médecins se trouvent confrontés.

Amis médecins, traditionnellement sympathisants UMP et qui nous avez un peu oubliés pour ces régionales, dressez l’oreille, je vous parle.

Une grande concertation va s’engager pour déterminer comment ces difficultés peuvent être résolues de façon structurelle. Le temps n’est pas aux rustines en la matière, mais à des décisions structurelles.

Je vous dis pas de quelles décisions structurelles je parle, mais l’expression m’a plu. Ca fait riche.

Enfin, la sécurité est une priorité.

Et je m’en occupe depuis des années, n’ai-je pas été ministre de l’Intérieur ? Ce thème est vendeur. Il m’a fait élire en 2007. Je l’ai remise sur le tapis pour ces régionales. Avec moins de succès, je le concède. Il faut dire que si vous n’aviez pas coté pour le FN…

Une action déterminée conduite avec constance depuis des années nous a permis de faire baisser le nombre des délits, personne ne le conteste.

Sauf quelques sociologues, quelques magistrats… Mais des gauchistes.

Mais nous n’avons pas jugulé la montée de la violence dans les stades, dans les transports, dans les établissements scolaires.

Vous savez, ces faits divers montés en épingle par la . Ca me permet de rebondir et de résumer l’insécurité à ce genre de choses.

Cette situation ne peut pas durer.

Et ça fait un moment que ça ne peut plus durer !

Je suis décidé à m’engager personnellement dans la lutte contre cette violence, la plus brutale, qui est devenue intolérable pour chacun d’entre vous. Ceux qui attendent ou qui espèrent une réaction ferme de ma part ne seront pas déçus.

Je vais moi-même aller arrêter les hooligans, stopper les jeunes qui tentent de pénétrer dans les établissements scolaires, etc. Je ferai rempart de mon corps. Et pour le reste, « vous n’allez pas être déçus » : des lois, je vias vous en pondre. Au kilomètre.

Le malaise, que beaucoup d’entre vous ont exprimé vis-à-vis de la démocratie et de la politique en s’abstenant ou en choisissant des votes protestataires, n’a d’autre origine que le fait que pendant trop longtemps collectivement la française a trop cédé sur ses valeurs, sur ses principes, valeurs et principes qui fondent notre pacte civique et notre pacte social.

Et ces valeurs, ce sont celles de la droite la plus conservatrice. Amis électeurs UMP qui vous êtes abstenus pour ces régionales, dressez l’oreille, je vous parle.

Trop longtemps on a toléré que la violence pénètre à l’école, que l’agresseur soit traité avec plus d’égard que la victime, que le travail soit dévalorisé, que le mérite ne soit plus récompensé.

Eh bien, je m’y engage, il n’y aura plus aucune concession.

Trop longtemps nous avons supporté les atteintes à la laïcité, à l’égalité de l’homme et de la femme, les discriminations, l’irresponsabilité de certains parents qui ne s’occupent pas de l’éducation de leurs enfants.

Ce n’est plus supportable.

Trop longtemps nous avons accepté les concurrences déloyales, les dumpings qui détruisent nos emplois.

Ce n’est plus acceptable.

Trois sujets de l’actualité récente vont illustrer mon état d’esprit.

Et qu’on ne vienne pas me dire que j’instrumentalise des faits divers.

L’absentéisme scolaire est un fléau. La responsabilité des parents doit être engagée, les sanctions en matière d’allocations familiales doivent être effectives, les jeunes qui ne peuvent pas suivre une scolarité normale seront placés dans des établissements adaptés où ils ne perturberont plus la vie des autres et où ils feront l’objet d’un accompagnement spécifique.

Un accompagnement musclé.

Le voile intégral est contraire à la dignité de la femme. La réponse c’est l’interdiction du voile intégral. Le déposera un projet de loi d’interdiction conforme aux principes généraux de notre droit.

Quant à la barbe et la djellaba, elles sont le reflet d’un intégrisme que la République ne peut tolérer. La barbe et la djellaba seront donc très vite interdites.

Le dumping environnemental menace nos emplois. Il serait absurde de taxer les entreprises françaises en donnant un avantage compétitif aux entreprises des pays pollueurs. Je confirme sans ambiguïté notre choix d’une fiscalité écologique mais je subordonne la création d’une taxe carbone intérieure à une taxe aux frontières qui protègera notre agriculture et nos industries contre la concurrence déloyale de ceux qui continuent à polluer sans vergogne.

C’est à dire à la Saint-Glinglin

Je lance d’ailleurs un appel à une prise de responsabilité générale pour que l’Europe admette le principe de la protection de ses entreprises et de ses emplois contre les concurrences déloyales.

Ca mange pas de pain, hein ?

Sur ces sujets comme sur bien d’autres, je suis convaincu qu’il nous faut revenir en France et en Europe, à des principes simples à des principes de bon sens, sans lesquels la vie ensemble n’est pas possible. Il faut s’y tenir, il faut ne pas transiger.

Transiger, c’est comme réfléchir, on a pas le temps. C’est mal.

Mes chers concitoyens,

Depuis trois ans un travail considérable a été accompli. Il a fallu réformer et en même temps affronter une crise comme le monde n’en avait pas connu depuis les années 30.

J’ai pas de bol, hein ?

Il reste beaucoup de travail pour les deux années à venir afin que la France sorte plus forte de cette crise, qu’elle puisse le mieux possible tirer parti de la reprise, qu’elle puisse jouer sa carte dans le monde de demain.
La compétition demain, mes chers compatriotes, ne sera pas moins rude qu’hier, elle le sera davantage. C’est ma responsabilité d’y préparer notre pays. Le Premier ministre François FILLON et le gouvernement vont prendre à bras le corps tous ces problèmes. Je m’y engagerai totalement et à chaque instant.

Vous attendez des résultats. Ces résultats vous les aurez.

J’ai toujours tenu mes , comme tout homme politique sui se respecte.

Je vous remercie.

Mes amis aussi.

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