Exposition des banques françaises aux dettes souveraines
A la grande époque des stress tests qui ont révélé que les banques européennes pouvaient résister à des scenarii particulièrement adverses, les banques avaient révélé leurs expositions. Bien sûr, il y avait eu des esprits chagrins pour dire qu’elles avaient habillé ces chiffres pour qu’ils paraissent plus acceptables. Et les mauvais esprits avaient fait remarquer que l’ensemble du processus était une vaste blague. Il faut dire que lors de l’écroulement de l’Irlande, nous avions fait remarquer, comme d’autres, que qu’une des banques irlandaises particulièrement mal en point avait passé les tests haut la main, ce qui pouvait jeter un froid sur le reste.
Maintenant que le Portugal s’approche à grands pas du mur de la réalité, avec dans son sillage proche l’Espagne et la Belgique, nous invitons nos lecteurs à regarder ce que les banques françaises déclaraient à l’époque.
Pendant que l’économie européenne s’écroule avec lenteur et application, Nicolas Sarkozy fait du marketing politique à Washington. Tout va bien.
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