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Et si SuperSarkozy réglait le problème du Moyen-Orient?

Submitted by on 14 juin 2007 – 11 h 17 min3 Comments

Il a pu faire pression sur le président colombien pour qu’il libère des FARC dans le but de faire libérer Ingrid Bétancourt. Il a pu faire libérer les otages français en Afghanistan en annonçant que la France n’avait pas vocation à y rester. Il  avait fait mieux que le RAID lors de la prise d’otages de l’école maternelle de Neuilly. Il a réussi à rallier toute l’ (presque) à son projet de traité. Il sait courir avec des baskets Nike et des T-Shirts à la gloire des policiers d’élite. Il a su faire plier Bush sur le climat. Il a tenu le coup (presque) lors d’un tête à tête avec Poutine…

Mais qu’est-ce qu’il attend pour régler le problème du Moyen-Orient?

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3 Comments »

  • avatar Blue Rabbit dit :

    Brrr… Ne parlez pas de malheur.
    J’ai toujours plus ou moins craint l’engrenage décrit ci-dessous.
    —–

    Résumé des épisodes précédents :

    1./ Avant de quitter l’Elysée, Chirac (pressé par des titillages sur l’honneur de la France orchestrées par les Américains) envoie force troupes françaises au Liban Sud.
    2./ Ces force sont puissament armées (comme jamais des forces de l’ONU ne l’ont été).
    3./ Ces forces ont pour mission de s’interposer entre les forces israéliennes (potentiellement sionistes en cas de retour du Likoud au pouvoir) d’une part et le Hezbollah (potentiellement iraniennes) d’autre part.
    4./ Ces forces ont un mandat clair pour utiliser la force et de ne pas s’en laisser conter.

    Puis arrive le 6 mai et SuperSpeedySarkozy…

    Imaginons maintenant le pire :

    1./ Un violent accrochage au Sud Liban met aux prises les forces onusiennes au Hezbollah au Sud Liban.
    2./ La France, qui commande la force internationale perd un nombre élevé de soldats dans l’opération.
    3./ Sarkozy, qui entretemps a obtenu le droit d’aller haranguer l’Assemblée Nationale, assène dans des discours enflammés et démago dont il a le secret, au bon peuple et aux députés qu’il est absolument indispensable de laver l’affront.
    4./ Les supersatellites US (les seuls capables de détecter de transformer de vieux bidons d’huile rouillés en ADM) assènnent à l’opinion que l’action du Hezbollah était pilotée depuis Téhéran.
    5./ La coalition USA/Israël décide de mettre enfin sur la gueule de l’Iran, et cette fois, la France est derrière pour laver l’honneur de ses soldats perdus…
    6./ Baoum.

    :/

  • avatar admin dit :

    Allons… Ceci est pure fiction. N’est-ce pas?

  • avatar Red Hare dit :

    Les Français dans le guêpier libanais

    L’attentat contre les Casques bleus rappelle les risques encourus. Reportage au Liban-Sud avec les soldats français, coincés entre Hezbollah, armée libanaise et Tsahal.

    04/07/2007 – De notre envoyé spécial Jean Guisnel – © Le Point

    Extraits :

    Le rôle des Français n’est pas aisé. Parfois accusés de défendre les intérêts israéliens, ils doivent constamment démontrer le contraire. Pas simple quand on sait que tous les serveurs informatiques par lesquels transite la messagerie de la Finul sont installés à… Jérusalem !

    (…)

    Les soldats français s’installent pour rester. Tous les quatre mois, une relève vient remplacer le régiment, qui repart vers la France. La première Finul, créée en 1978, a duré presque trente ans. Les Français effectuent des travaux d’infra-structures considérables : pour installer leur QG, l’Onu a fait enlever au bulldozer 17 mètres de rochers ! Et, depuis, on renforce, on consolide, on dresse des murs de béton et des merlons, on creuse des abris. Même si, jusqu’à l’attentat contre les Espagnols, la situation paraissait calme. Pourtant, un signe ne trompait pas : depuis début juin, les Israéliens multipliaient leurs survols.

    La lumière est étincelante sur les hauteurs de Djebel Maroun, non loin de la localité de Deir Kifa, située à quelques kilomètres au sud du fleuve Litani. Mais c’est dans l’obscurité d’un conteneur climatisé juché sur un camion que le jeune sous-officier scrute son écran. Il pointe du doigt une petite tache jaune se déplaçant lentement sur le fond noir et en précise pour le visiteur tous les attributs. Sa faible vitesse désigne un avion automatique – un drone -, sa direction indique sans la moindre ambiguïté qu’il vient d’Israël et qu’il va scruter toute la zone de la Finul à très haute altitude, durant des heures. Ce survol est absolument interdit par la résolution 1701 de l’Onu, mais les Israéliens n’en ont cure. Qu’il s’agisse de drones ou de chasseurs F-15, la Finul ferme les yeux et envoie à New York des rapports sibyllins évoquant des passages d’avions « de nationalité et de type inconnus » . C’est un officier français, le colonel Alexandre Lalanne-Berdoutic, qui est chargé à l’état-major de la Finul, à Naqoura, de la liaison avec Tsahal. Mais le mot d’ordre, c’est de calmer le jeu. Les avions israéliens ont cessé les simulacres d’attaque en piqué contre les postes de tir des missiles sol-air Mistral français. Une pratique qui avait provoqué un sérieux incident diplomatique entre la France et Israël.

    (…)