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Nicolas Sarkozy et les enfants handicapés dans les écoles…

Submitted by on 11 septembre 2007 – 9 h 42 minNo Comment

Débat entre les deux tours entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal:

Nicolas Sarkozy : “Je vais prendre un exemple qui va peut-être vous toucher. L’affaire des enfants handicapés dans les écoles. Je considère qu’il est scandaleux qu’un enfant ayant un handicap ne puisse pas être scolarisé dans une école “normale.” C’est important pour l’enfant ayant un handicap et pour les autres enfants qui n’ont pas de handicap, qui au contact de cet enfant différent apprendront que la différence est une richesse. Dans les démocraties du nord de l’, 100 % des enfants ayant un handicap sont scolarisés en milieu scolaire classique. En France, c’est 40 %. Je veux créer un droit opposable. Cela veut dire quoi ? Qu’une famille au bout de cinq ans, à qui on refuserait une place dans une école, pourrait aller devant le tribunal en disant : la République m’a promis un droit. Un homme politique s’est engagé et n’a pas tenu sa promesse. Que se passe-t-il ? Je veux en finir avec les discours creux (pas le vôtre, je ne veux pas être désagréable) avec ces incantatoires, cette grande braderie au moment de l’élection, on rase gratis, on promet tout. Quand on ne sait pas promettre, on promet une discussion. Je veux m’engager sur des résultats, sur du concret. Je veux dire à toutes les familles ayant rencontré le drame du handicap que je ferai une place à chacun de leurs enfants dans les écoles, que je donnerai les moyens aux écoles pour les accueillir. La preuve de ma bonne foi sera le droit opposable et la capacité d’aller devant un tribunal pour faire-valoir ses droits. Ce n’est ni , ni accessoire. C’est peut-être même ce qui fait la différence entre la vieille politique et la politique moderne.”

Rentrée septembre 2007:

AFP – Lundi 10 septembre, 16h47

TOURS (AFP) – Plusieurs étudiants handicapés ont été privés de rentrée universitaire lundi sur le campus de Tours, en raison de l’absence d’auxiliaires de vie universitaire pour les aider, a-t-on appris auprès de l’association Handicap Conseil.

“Nous comptons douze étudiants pour trois auxiliaires universitaires. Depuis cet été, la loi sur les contrats de travail a changé et nous n’avons pas reçu les aides financières. Nous tournons avec les fonds de l’association”, a expliqué à l’AFP Mireille Malot, présidente de Handicap Conseil, basé dans l’Indre-et-Loire, un département pilote dans l’intégration scolaire des handicapés.

Le rectorat a réagi lundi en assurant que “les dispositions adéquates pour assurer l’accueil et l’accompagement nécessaires de ces étudiants” seraient prises “au plus tard au début de la semaine prochaine”.

L’auxiliaire de vie aide l’étudiant dans ses déplacements, ses prises de notes, 24 heures par semaine. Les étudiants handicapés, âgés de 19 à 30 ans, entrent en première, deuxième année et masters, de droit, lettres ou sciences.

“Jusqu’à présent, les auxiliaires étaient des étudiants. Mais désormais, avec la nouvelle loi, nous devons recruter des personnes au depuis deux ans et âgées de plus de 50 ans”, explique Mme Malot.

“Ce n’est pas le profil idéal. Nous n’avons trouvé personne. En modifiant la loi, l’Etat ne s’est pas rendu compte des conséquences”, souligne la responsable, auteur d’un rapport sur l’intégration scolaire remis en 2001 à Jack Lang, alors ministre de l’Education nationale.

Baptiste, 23 ans, étudiant en bio-technologie et droit, a pu effectuer la rentrée en compagnie de sa mère. Mais huit de ses camarades sont restés chez eux. “On va se débrouiller au début avec la famille et les amis mais si nous ne trouvons pas d’auxiliaire, les cours s’arrêteront pour mon fils”, avertit sa mère.

“C’est un problème national. On ne peut pas laisser ces jeunes qui font de gros efforts. Ils veulent travailler, être utiles, faire quelque chose de leur vie. Il faut créer de vrais emplois d’auxiliaires de vie universitaire et non plus des emplois précaires”, conclut Mme Malot.

Read my lips comme disait Bush père: “Je veux en finir avec les discours creux (pas le vôtre, je ne veux pas être désagréable) avec ces promesses incantatoires, cette grande braderie au moment de l’élection, on rase gratis, on promet tout.”

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