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Crise de la dette souveraine et des banques en Europe : read my lips…

Submitted by on 23 novembre 2010 – 11 h 01 min2 Comments
Crise de la dette souveraine et des banques en Europe : read my lips…

Il faut toujours avoir confiance en nos politiques. Ils savent où ils vont, se préoccupent de l’intérêt général et ne sont jamais pris au dépourvu. La preuve par les mots.

Jean-Claude Trichet, patron de la BCE  (13 juillet 2010) :

L’ n’a-t-elle pas réagi trop tardivement à la crise de la dette souveraine alors que dès janvier 2009 tous les éléments de la crise étaient déjà réunis ?

Il fallait d’abord que le pays confronté à une défiance des marchés adopte une politique budgétaire qui permette de convaincre l’ensemble des opérateurs que la trajectoire budgétaire redevenait soutenable. C’est ce qui a manqué en 2009 à la Grèce. C’est toute la différence avec un pays comme l’Irlande qui, en dépit de sa situation très difficile, a anticipé et adopté un plan de redressement important sans attendre de se retrouver dans une situation extrêmement difficile vis-à-vis des investisseurs. De plus, dans le cas de la Grèce, il y a eu un problème très anormal et très grave de données fausses. C’est pour cela que le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, avec en particulier Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, insiste sur la nécessité de disposer, de préférence au sein de la Commission, d’une entité indépendante qui puisse dire le droit en matière statistique et établir un diagnostic budgétaire fiable. C’est un point décisif : si les vrais chiffres avaient été connus, il est probable que l’histoire n’aurait pas du tout été la même.

Klaus Regling, patron, depuis le 1er juillet, du Fonds européen de stabilisation doté de 440 milliards d’euros

Dans les Échos : « tout indique que la situation se normalise en Europe ». « Je constate simplement que les marchés financiers sont devenus plus calmes ces dernières semaines, depuis que les ministres des finances européens ont décidé de mettre sur pied ce fonds de stabilisation »

Romano Prodi, ancien président de l’UE le 10 mars 2010 :

“For Greece, the problem is completely over,” said Prodi, who was also Italian prime minister, in an interview in Shanghai today. “I don’t see any other case now in Europe. I don’t think there is any reason to think the euro system will collapse or will suffer greatly because of Greece.”

George Papandreou, premier ministre grec (mars 2010) avant l’annonce du plan de sauvetage européen :

“We’re not asking for a bailout, we’re not asking for financial help from anyone,” Papandreou told reporters in Washington yesterday. “We are taking measures to put our economy on the right path.”

A propos de l’Irlande, à la veille de l’annonce d’un plan de soutien européen :

“Dimanche, le ministre irlandais du Commerce, Batt O’Keefe, a affirmé que son pays ne discutait “d’aucune aide” avec Bruxelles, et que la situation n’était pas comparable à celle de la Grèce. Il a ainsi affirmé que les financements du pays étaient assurés jusqu’en milieu d’année prochaine… Ajoutant à la confusion ambiante, le patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, est allé dans le même sens, en estimant ce week-end que l’Irlande pouvait “très bien gérer seule sa crise“, tout en indiquant que le FMI serait “prêt à l’aider à l’avenir si elle en a besoin“.”

Dans la newsletter éco du Monde.fr (12:15) datée du 23 novembre 2010 :

“La ministre de l’économie espagnole Elena Salgado a “exclu absolument” lundi toute contagion de la crise irlandaise à l’Espagne, après le sauvetage décidé par l’UE et le FMI, qui devraient apporter à Dublin 90 milliards d’euros. Tous ces facteurs “sont la garantie que nous ne serons pas affectés de la même manière que d’autres pays”, a assuré la ministre, faisant allusion à l’Irlande et à la Grèce. Le Portugal a lui aussi affirmé, lundi, n’avoir “besoin d’aucune aide” extérieure pour surmonter ses difficultés financières.”

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