Voyons voir… On pourrait la faire longue et un peu fastidieuse. Faisons-là super courte.

Acte 1 : Nicolas Sarkozy, heureusement qu’il est là et qu’il “fait l’job”, proclame urbi et orbi qu’il a sauvé l’Europe ^[1] en poussant ses partenaires à adopter un plan de soutien visant à sauver la Grèce de la faillite.

Acte 2 : Nicolas Sarkozy, s’il était pas là, c’est pas avec Angela Merkel qu’on s’en sortirait, annonce urbi et orbi que le monde entier est en train de se rallier à sa proposition visant à mettre en place une taxe sur les banques afin de se servir de ce futur pactole en cas de défaillance d’un établissement.

Acte 3 : Merde, les marchés, ces salauds, refusent de se laisse “rassurer” et l’effet du plan de soutien est effacé en quelques jours.

Acte 4 : Le G20, ce suppôt de l’anti-France, refuse de mettre en place le plan de taxe supplémentaire pour les banques. Quelques temps avant, la Hongrie et l’Italie finissent de déprimer les marchés et l’Euro enfonce des seuils les uns après les autres.

Acte 5 : Nicolas Sarkozy et Angela Merkel font preuve d’une maturité étonnante et d’une finesse de perception de la psychologie des marchés. Ils annulent leur rencontre au cours de laquelle ils devaient évoquer la coordination économique européenne.

Acte 6 : ?

Devinez…

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