Le journal la compilation de dépêches d’agences 20 minutes nous l’apprend sur son site Web ^[1] :

La justice ^[2] doit se prononcer ce vendredi en début d’après-midi sur les propos adressés en septembre 2009 à un jeune militant UMP d’origine arabe par le ministre de l’Intérieur. Lors de l’université d’été de l’UMP, à Seignosse, dans les Landes, Brice Hortefeux ^[3] avait déclaré: «Lorsqu’il y en a un, ça va, c’est lorsqu’il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes.» Il est attaqué par le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) pour «injure raciale».

S’il est reconnu coupable d’injure raciale, le ministre de l’Intérieur risque au maximum six mois de prison et 22.500 euros d’amende…

Avec le mauvais esprit qui nous caractérise, nous nous posons la question suivante : Brice Hortefeux, l’un des plus grands soutiens de la politique de fichage généralisé de la population française s’est-il retrouvé fiché dans le STIC ? Ou pas ?

Question subsidiaire, s’il était relaxé, le nettoyage de sa fiche serait-elle réalisée ? Sachant que sur un peu moins de 2000 fiches contrôlées par la CNIL en 2008, il y avait plus de 83% d’erreurs, on peut imaginer que non. Dans ce pays, personne ne bénéficie de traitements de faveur. Parce que les traitements de faveur auvergnats, quand il y en a un, ça va. C’est lorsqu’il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes…

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