Il faut le lire pour le croire… Laurence Parisot, présidente du Medef et qui avait tant misé sur le président du pouvoir d’achat, qui traite le gouvernement ^[1] de communistes… C’est… comment dire ? Sirupeusement drôle.

“Elle a dénoncé pêle-mêle “l’aberration” de la création d’une prime de transport, un système de bonus-malus écologique issu d’une “idéologie quasi-soviétique” imprégnant les élites françaises et la hausse des cotisations vieillesse imposée, selon elle, sans concertation par le gouvernement.

“Tout ce qui est actuellement prévu pour 2009 conduirait si c’est acté par le parlement à une hausse considérable de cette fiscalité”, a affirmé Laurence Parisot, pour qui l’augmentation annoncée des prélèvements obligatoires revient “à mettre en danger de mort des milliers d’entreprises en France”.”, nous apprend Reuters.

Nicolas Sarkozy, tenant d’une droite dure, draguant l’extrême-droite avec ostentation, ami intime des plus grands industriels français qui est catalogué comme communiste de l’époque soviétique par la patronne des patronnes … Permettez que l’on rigole.

Un peu seulement.

Car cela met en exergue une chose. Nicolas Sarkozy a déçu les gens de gauche, c’est une évidence, mais aussi les gens de droite. Et même Laurence Parisot. On pourrait se réjouire de l’échec des politiques de Nicolas Sarkozy et tabler sur un retour de balancier à gauche, mettant à l’honneur la protection sociale, l’enseignement, le pouvoir d’achat, que sais-je…

Peut-être. Mais il ne faudrait pas oublier que les destructions systématiques de ce qui forme notre contrat social ne sont pas prêtes de s’arrêter. Nicolas Sarkozy ira loin dans ce sens. Tout décomplexé ^[2] qu’il est.

Et il faudra des années pour réparer la machine. Si tant est que cela sera possible. Personne n’évoque ce problème qui est au coeur du dessein d’Aporismes. Et surtout pas l’opposition.

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