La Chine est un pays étonnant. Capable de produire le Dao De Jing ou des arts martiaux particulièrement intéressants (internes), c’est aussi un endroit où l’on abat des gens dans des stades, d’une balle dans la nuque et en faisant payer le projectile à la famille du condamné. Le 10 octobre, à l’occasion de la Journée européenne contre la peine de mort, la France a ratifié le protocole 13 de la Convention européenne des droits de l’Homme, qui “abolit la peine de mort en toutes circonstances”, même en temps de guerre.

Au journal Officiel daté du 11 octobre, est publié un décret (n° 2007-1450 du 9 octobre 2007 ^[1]) qui décrit l’accord d’entraide judiciaire en matière pénale entre le Gouvernement ^[2] de la République française et le Gouvernement ^[2] de la République populaire de Chine.

Au détour d’un paragraphe on découvre que  l’entraide peut être refusée lorsqu’elle peut “porter préjudice à une personne du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité ou de ses opinions politiques”.

Le rédacteur de ce texte sait-il que s’il existe une race humaine, il n’existe pas de races au sein de cette race humaine?

Peut-être. Peut-être pas.

Dans les deux cas, c’est dommage.

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