Intéressante lecture sur le site du Monde.fr ^[1] : “En 2008, le déficit budgétaire a augmenté de 47 % pour s’établir à 56,3 milliards d’euros alors même que la dégradation de la conjoncture a eu un impact limité, “au plus égal à 4 milliards” sur les recettes fiscales nettes. Autrement dit, ce n’est pas la récession qui explique la forte hausse du déficit budgétaire, mais la combinaison de deux éléments : l’Etat s’est privé de recettes précieuses en poursuivant la politique d’allégements fiscaux engagée avec la loi TEPA du 21 août 2007. Par ailleurs, il ne maîtrise pas ses dépenses.”
“Moi j’ai pas été élu pour augmenter les impôts”, aime à répéter Nicolas Sarkozy. Une forme de novlangage intéressant puisque la hausse des impôts est progressivement transférée aux régions et autres départements. Mais passons. Ce qui est intéressant, c’est de voir à quel point Nicolas Sarkozy et son équipe sont de piètres gestionnaires.

Le ratage économique est décidément total.

Comme avec le reste de ses actes, Nicolas Sarkozy plombe durabelement l’avenir. Il faudra des décénies pour réparer les considérables dégats de sa politique. Mais comme il le sait aussi, il ne sera plus aux commandes. Après moi le déluge. Même s’il a déjà commencé, il ne devrait que s’aggraver.

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